samedi 30 avril 2016

Des arbres du Domaine Saint-Paul à L'île-des-Soeurs





L'écorce de quelques arbres rencontrés au boisé du Domaine Saint-Paul à L'île-des-Soeurs lundi passé.

Ci-haut, le Charme de Caroline (Carpinus carolinensis, American hornbeam), petit arbre de sous-bois humide. 




Le Caryer ovale (Carya ovata, Shagbark hickory) bien reconnaissable avec son écorce échevelée! Et un jeune individu du Micocoulier occidental (Celtis occidentalis, Hackberry) avec son écorce en couches de liège.

Voici la carte (ici) pour s'y rendre et je vous le recommande!








mercredi 27 avril 2016

Symplocarpe fétide




En latin Symplocarpus foetidus, chou puant pour les intimes... La dernière fois que j'ai vu cette plante à l'allure tropicale c'était dans une érablière argentée inondée à Saint-Sulpice près de Repentigny, il y presque quarante ans. Quand les feuilles sont déployées, plus tard dans la saison, c'est d'un exotisme inoubliable. 

Je sais... je devrais sortir plus souvent...



Surtout quand on peut aller voir cette plante en métro et autobus! Je suis donc allé au boisé (bien humide) du Domaine Saint-Paul à L'île-des-Soeurs. Fond de l'air un peu trop frais à mon goût. Je n'avais pas le goût de m'étendre au sol pour de meilleures prises de vues rapprochées...



Le boisé est bien plus grand (l'île aussi...) que je ne me le représentait. Un trottoir de bois nous donne accès en un circuit magnifique, plein de découvertes.

Pour les amateurs de botanique et d'ornithologie c'est à voir...



Ça vaut le détour, allez-y!

mardi 26 avril 2016

Consultations citoyennes au Parc La Fontaine




Ce sera bientôt le temps des amélanchiers en fleur au parc La Fontaine. Mais nous ne les verrons pas...

Le belle promenade potentielle dans le Théâtre de Verdure est fermée au public, vous et moi, depuis toujours.

Ailleurs les hanamis sont des fêtes publiques. À Montréal... c'est fermé!

Il faut sauter la clôture pour voir ce spectacle fleuri, un des plus beaux à Montréal. Ou alors il faut, comme je l'ai fait il y a quelques années pour ces photos, profiter que le bassin nord soit vide, pour aller admirer. 

Fermé. Vous n'êtes pas concernés par ces décisions administratives. Ils savent ce qui est le mieux.




Tout comme vous n'êtes pas concernés par le fait que c'est depuis longtemps (et ce le sera encore un peu plus...) que tout le théâtre soit fermé! Fermé. Vous n'êtes pas concernés par ces décisions administratives. Ils savent ce qui est le mieux.

Et voilà qu'il y a des Consultations citoyennes. Ce soir il y a une Rencontre d’information et d’échange au chalet-restaurant de l'Espace La Fontaine.

Il faut craindre les milles demandes de milles groupes de citoyens, suivies par milles nouvelles patentes qu'on installera... lisez ce texte paru dans le Devoir. Gabriel Deschambault de la Société d’histoire du Plateau résume assez bien ce que je pense et crains... Ici: Éviter le «tape- à-l’oeil» au parc La Fontaine.

" la cure de jouvence du parc doit permettre de ramener l’endroit à son essence même : « Un lieu de repos où apprécier la nature, se reposer, flâner, marcher. "

Les consultations c'est du donnant-donnant. Pour faire ce que l'on croit devoir y faire avec expertise on a qu'à accepter quelques idées ludiques de citoyens. Tout le monde sera alors content.

Et le parc sera à nouveau charcuté ou encombré. Vous parlez de la valeur patrimoniale du parc? Retirez les clôtures, celles des terrains de sport et du Théâtre de Verdure. Je suis par ailleurs assez content que l'on parle enfin des grands peupliers centenaires autour de l'ancien terrain de manoeuvre militaire dans ce le document disponible en PDF sur la page Réalisons MTL.

 "l’alignement de peupliers centenaires autour de l’ancien champ de manoeuvres militaires et l’espace libre de l’îlot central qui permet de lire cette ancienne vocation importante du terrain"


Je crois avoir déjà lu cela quelque part...





samedi 23 avril 2016

Travail d'édition: mon livre s'en vient...




Je travaille à nouveau depuis quelques semaines sur mon essai "La haie dans le bocage urbain". Tout avance assez bien... mais certaines tâches reviennent avec leur petit lot de difficultés! Je dois dire qu'outre la nécessité de resserrer le texte (beaucoup trop développé dans certains chapitres, c'est un essai après tout!) la question des éléments visuels offre de nombreux défis.

Ci-haut une des illustrations en plan de mon cru afin de montrer comment construire une haie. J'aurai aussi des élévations et des coupes... l'essai se veut didactique. Il faut bien équilibrer l'information textuelle et graphique afin que le tout soit compréhensible. 

Le livre Memento Amori publié récemment (tout le monde a sa copie, non?) comporte un petit film. Mon deuxième titre format iBook en comptera quelques-uns. Question de vous informer et vous faire plonger dans l'atmosphère du sujet... c'est bien une autre façon de faire des livres!





Comme je m'intéresserai aux aspects historiques des paysages, les photos tirées de différentes archives seront présentées. Là, il y a toutes sortes de difficultés! Cette photo vient de la British Library et est libre de droit. Comme il se doit! C'est après tout une photo dans le domaine public (1921). La British Library demande qu'on l'on donne la source et c'est tout. Pas plus de chichi.

Afin d'obtenir le droit d'utiliser certaines images j'ai écrit à la Bibliothèque et Archives du Canada... pas de réponse. Les formulaires sont d'une autre époque et ne sont pas adaptés à l'édition numérique, ni à l'auto-publication. Un petit retard institutionnel sur les réalités de l'édition en 2016... Il s'agit ici encore d'image dans le domaine public (que l'on peut théoriquement utiliser sans problème, donc) mais il est prudent de s'assurer que leur service de contentieux ne force le retrait du marché de vos livres parce que vous n'avez pas les droits! Ce serait faux mais on va pas jouer à cela...

Chaque Musée ou autre institution a des règles différentes même pour des images dans le domaine public: qu'il s'agisse de gravures du 17e siècle, de peinture du 18e ou de photos du 19e.  Il arrive que la même photo du 19e se retrouve dans différentes archives. Un Musée vous demandera de payer des droits alors que l'usage de la même photo dans une autre institution sera libre...

Le temps passé par mon recherchiste (moi...) pour l'iconographie a été assez important!



Un autre type de difficulté: l'utilisation de photos aériennes ou par satellite comme celle ci-haut par Google Maps. La publier ici sur un blog (gratuitement) ne comporte que l'obligation d'indiquer la source de l'image. Mais la publier dans un livre que vous vendrez (usage commercial), c'est une autre histoire! J'en ferai donc des illustrations et cette transformation dérivée (parfaitement légale aux USA) devrait l'être ici aussi... normalement... vous voyez la difficulté! Évidemment comme je fais tout avec budget zéro je ne peux acquérir les droits d'usage de ces photos.




Heureusement que je suis photographe! Mes images ne requiert la permission de personne. Elles ne demanderont que votre appréciation!

Voilà c'était un rapport de l'avancement des travaux... le livre s'en vient!

Bonne fin de semaine!





lundi 18 avril 2016

Rapport phénologique






Qu'est-ce qui fleurit? De chez les arbres, je veux dire. Ici c'est le Peuplier faux-tremble (Populus tremuloides, Trembling aspen). Les petites masses rouges sont les anthères qui sont sur le point d'éclater et de lâcher aux quatre-vents leur charge pollinique. Planté par mes soins au CDP...




Lui, c'est Populus x canescens (Peuplier grisard, Grey poplar, un hybride entre Populus alba et le Populus tremula). Photographié au parc Saint-Michel. Les deux parents sont européens, ne confondez pas: l'espèce indigène Populus tremuloides (signifie "ressemble" au Populus tremula...). Je note aussi que le  Alnus glutinosa (Aulne européen) planté sur les trottoirs depuis quelques années étaient en fleur déjà il y a une dizaine de jours. Je n'ai pu constater précisément: il semble qu'il fleurisse en même temps ou peut-être même avant (ce qui est un peu injurieux...) que notre cher Érable argenté!




Le Peuplier de Caroline (Populus x canadensis) n'est pas encore en fleur. Ici au Parc La Fontaine. Je repasserai dans quelques jours...



Il y avait hier un monde fou au parc La Fontaine... toutes les parties du parc étaient bien occupées. Le printemps est enfin arrivé à Montréal. C'est ici le lieu de célébration de la belle saison.



Vue de quelques Mastodontes.




Photo de la mort annoncée d'un autre Grand Peuplier au Parc... Sans remplacement... 




samedi 16 avril 2016

Prédateur au soccer





Devinez le sujet de ces photos.

J’ai la peau trop délicate et je dois apparemment m’y faire: il est normal qu’un policier vous demande ce que vous faites puis vous demande des pièces d’identité. Après tout vous êtes à une occupation louche et dangereuse pour ces jeunes.

Je voulais pas, parce que je savais qu’il s’agissait pour lui de voir si j’étais pas un molesteur de mineur… et, où donc vais-je chercher cela?, je trouvais cela un peu insensé et abusif. 

Si un flic décide que vous avez l’air d’un débauché vous êtes cuit: il ne reculera pas! Son sens du devoir, la justesse de son hallucination passe avant votre sécurité et votre réputation… il trouvera quelque chose contre vous, soyez rassurés!

Je voulais pas donner de pièces d’identité. Je suis de l’ancienne école… J’aime pas le profilage sexuel. Mais comme à midi à la radio on avait parlé de ce truc de groupes de pornographes de mineurs, le flic devait sentir qu’il fallait relever le défi et trouver un pornographe. Au parc La Fontaine.

Il fallait que ça tombe sur moi… 



Jugez des dangereuses photos…

Je voulais pas donner de pièces d’identité. L’abus était fragrant. Alors, plein de ressources et fier d’avoir trouvé cette occasion de chantage, le grossier limier me dit: « je peux vous donner une contravention (citant un numéro de règlement quelconque…) pour avoir été debout sur un banc de parc ». Je sais pas si des gradins sont des bancs mais peu importe l’escroc avait le levier qu’il voulait: je lui donne des pièces d’identité pour ne pas avoir cette foutue contravention. Carte de la RAMQ et d’hospi. « Non, j’ai pas de permis de conduire ».

Il retourne dans sa voiture et pitonne, trouve rien et précise « vous n’avez jamais eu de permis de conduire? »

Non. 

C'est qu'il ne trouve rien. Ça aurait pu être un autre que moi ou même vous et Mr. l'Agent aurait bien pu trouver quelque lointain mauvais coup ou petit délit ou machin qui remonte à 1900 tranquille. Vous savez? Combiné à son zèle et sa suspicion il vous aurait alors amené pour un tour de voiture. Au poste!

Il ne faisait « que son travail » en me demandant de prouver que je n’étais pas un pornographe ou un molesteur de gamins.

Présomption de culpabilité (la nouvelle donne...), menace, extorsion… on en sécurité au parc La Fontaine...

Quand notre culture n’est pas occupée à affirmer, sans grande protestation, que les hommes sont privilégiés, elle crache qu’ils sont tous des violeurs potentiels. Un des plus beaux privilèges masculins étant apparemment de devoir prouver que vous n’êtes pas un prédateur sexuel… Vous trouvez ça normal ou drôle? Rigolons citoyens. Montrons nos belles dents dans un sourire que nous perdrons un jour. Ça arrivera à votre chum ou à votre fils. Avec toujours ce risque de dérapage... Ce n’est que le début de cette dystopie hystérique où nous plongeons main dans la main, pour la folie sécuritaire… 


Les hommes sont les nouveaux noirs. 

Passez un beau weekend...





mercredi 13 avril 2016

Peuplier de Caroline centenaire au Parc La Fontaine




Je suis retourné compter les anneaux de croissance de ce deuxième Peuplier de Caroline abattu récemment au parc La Fontaine.

99 ans, plus ou moins 1 ou deux ans... Un arbre centenaire donc...

L'état de mes recherches m'indiquait que ces arbres avaient été plantés en 1915. Ça semble bien confirmé!




En attendant une Commission de Continuité du Paysage ou une Chaire d'Étude du Patrimoine Arboricole on va se contenter de Ministère de l'Amnésie Permanente.

Cet alignement de peupliers est pourtant un monument historique vivant. Dans la folie maniaque de répondre par des installations aux besoins de tous les groupes possibles, il semble bien que l'on oublie le soin ou le remplacement des arbres les plus signifiants au parc La Fontaine. 

Il manque encore quelque chose comme une plateforme de yoga. Ou un centre d'entraînement félin pour la chasse aux oiseaux... on fait de la place?









dimanche 10 avril 2016

La fin d'un Carolin




Je suis passé par ici hier afin de voir ce qu'il reste de cet arbre. La fin d'un massif Peuplier de Caroline (Populus x canadensis) qui ne payait pas de mine déjà en 2013 (les branches étaient alors défeuillées).

Quand la neige glacée aura fondu, il faudra repasser et compter les anneaux de croissance afin de préciser l'âge de l'individu qui a sûrement poussé spontanément ici. Son diamètre occupe tout l'espace du petit terrain!




Le voilà justement en 2013 sur la rue Drolet. C'est au moment où j'ai confirmé au propriétaire (qui l'aimait bien) qu'il s'agissait d'un Carolin plutôt que d'un Peuplier deltoïde (Populus deltoides).







samedi 9 avril 2016

Imaginer le Parc La Fontaine 2





Orangé: asphalte (stationnements et rues). Jaune: terrains de jeu. Brun: dog-park.



Comment augmenter la superficie du parc La Fontaine? Facile… avec Photoshop en tout cas! 

En gros il faut d’abord se débarasser des stationnements (qu’est-ce que ça fait dans un parc?) et reprendre les bandes de terrain volées pour la circulation automobile. Il faut aussi sérieusement revoir la pléthore d’usages difficilement compatibles et certainement incongrus dans ce parc historique abritant des arbres patrimoniaux. Ces derniers ont payé (et payent encore!) le prix.

Sur cette carte (une simple approche de la question, je sais…) je figure aussi ces espaces soustraits, par des clôtures ou des gradins, à la continuité patrimoniale et paysagère du parc.




Ces garçons de 1894 seraient aujourd'hui au milieu de l'avenue du Parc La Fontaine.


Vous pouvez apprécier ces activités et en voir les avantages pour la santé et reconnaître la nécessité de leurs installations. Ça fait un peu 1950, mais enfin... L’espace dans l’arrondissement est rare, donc… Mais où s’arrêtera la multiplication des activités souhaitées, chacune avec des pousseurs d’agenda, et sa solide légitimité. Chaque sport a sa guilde foncière et établit une quasi-privatisation de l’espace. Nous n’y avons plus accès. Cet expansionnisme par l’intérieur détourne le parc public pour des usages et des occupations exclusivistes. Plus il y en aura, moins il y aura de parc… moins il y aura d’usages libres, non-programmés. Ces derniers me semblent pourtant bien avoir une démographie plus importante au parc. 

Mais il n’existe pas de fédération nationale des amateurs de farniente, de club de lecture sur gazon, d'association de pique-niqueurs, de fratries de lanceurs de bébé en l’air pour le faire rigoler, d'équipe de guili-guili sur les bancs de parc. Il n’existe pas d’association d’amateurs d’arbres patrimoniaux, non plus…



1951: fier drapeau, ouverture de la fermeture... (archive VdM). Grand peuplier debout.

Pourquoi ne pas chercher à retrouver le parc d’origine, du moins le ramener plus près des concepts élaborés il y a cent ans: lieu de repos dans la douce ombre et de promenade. On parle bien de remettre à jour les ruisseaux disparus!


C’est quoi la différence?

L’idée de reprendre les contours du parc, transformés en voie automobile n’est pas nouvelle. L’à-propos des stationnements et des voies de circulation qui le traversent est remis en question par bien d'autres. J’ai lu des commentaires sur la nécessité d’améliorer (de sécuriser) les accès au parc. Ce sont toutes de solides interrogations urbanistiques sur la connection et l’enveloppe extérieure du parc. 

Mais qui donc s’intéresse à l’intérieur du parc? Quand on aura un meilleur accès, à quoi on aura accès au juste? À des clôtures de terrain de sport?





vendredi 8 avril 2016

C'est quand la cuscute?




Il neige ce matin à Montréal. L'idée est venu à un hurluberlu. Il en restait dans quelque nuage perdu.

Alors pourquoi ne pas balancer le bout de l'inventaire nivéal sur ces pied-nus?



Photographiée un début mai, la cuscute! J'ai bien hâte de botaniser à nouveau...




Le printemps, comme cette cuscute, cherche un appui, un support. On lui balance de la neige!


Il en restait dans quelque nuage perdu.




Un billet dans les archives: La cuscute





mercredi 6 avril 2016

Imaginer le parc La Fontaine






Les bassins et leurs alentours, surtout ensoleillés, sont les lieux les plus fréquentés au parc La Fontaine. Tous les jours, toute l'année. Les installations sportives (terrains de la baseball, de la ballon de plage, de la tennis, avec toutes leurs clôtures, tours d'éclairage, etc.) sont d'une autre époque... Ils ne servent que quelques mois et coûtent cher d'entretien.

Les sports organisés, qui consomment et morcellent l'espace, ruinent de plus les paysages, la quiétude, la lumière et ses variations. Ils doivent céder la place à la détente, la marche, la lecture et aux activités spontanées qui naissent continuellement au parc: slackline, tango, musique, necking sur les bancs, etc. 





Doubler les doubles bassins m'apparaît un moyen simple de doubler les lieux de rencontres, de jeux et de plaisirs.  On est en 2016...



Et en 2016 on se débarrasse des idées mortes.

Dans un autre billet je vais retirer les rues et stationnements et essayer d'inclure le Grand Circuit des Peupliers, pour voir... Parce qu'on demande d'imaginer...





dimanche 3 avril 2016

samedi 2 avril 2016

Peupliers perdus




24" de rayon, 48" de diamètre, 95 ans (+ ou - 5...)


Ta-Dam! Deux Peupliers de Caroline de moins au Parc La Fontaine!

Quoi? Les massifs (et historiques) pachydermes seront ainsi abattus les uns après les autres? Sans plan de remplacement apparemment…

Se soucier du patrimoine arboricole? Dans un parc de second ordre (apparemment...)?

Dire qu'on s'est préoccupé de l'intérêt patrimonial de la tour Radio-Can!!! Mais ici au Parc La Fontaine? C'est bien moins important...





Se soucier du patrimoine arboricole? Nah… ya encore de la place pour des terrains de baseball. Ya de la place je vous dit. Rasez moi tout ça! 

Je vous l'ai déjà dit: je suis toujours étonné de l’avis des arboriculteurs, émondeurs et autres professionnels du domaine sur les peupliers: ce ne sont pas des essences nobles!

Vous voulez tuer votre chien? Dites qu'il a la rage...





Il semble bien que ce soit fixé à jamais dans la formation de tous: avoir un avis méprisant sur ces arbres. Voilà de bien singulières lunettes… On peut gager qu’en remontant dans les échelons du pouvoir décisionnel on constatera l’indifférence généralisée envers ces arbres.

Tennis, baseball, ballon de plage sur sable rapporté des Caraïbes (ou est-ce plutôt de Bora-Bora?), rien de trop beau pour la santé par les sports! Pourquoi pas la lutte dans la boue ou le rugby subaquatique (ya les bassins qui servent à rien)? Depuis les années cinquante, la folie hygiéniste  grignote (à grandes gueules!) le grand parc. 




On se plaint de tout l’espace grignotée autour pour les bagnoles, des deux rues qui traversent le parc. 

Mais la continuité des éléments paysagers, surtout un élément monumental comme celui de cet alignement de Peupliers de Caroline: on hausse les épaules et on sort la tronçonneuse!

Et si on plantait des peupliers au beau milieu des terrain de jeu? Pourquoi pas? Perso je suis d’avis de non seulement retirer les voies circulables et stationnements mais de zapper ces terrains de sports qui n’ont pas leur place dans un parc historique. 

Des architectes paysagistes m’ont regardé perplexes et dédaigneux devant mon intérêt déplacé pour la plus grande forme paysagère aménagée de ce parc, peut-être de la ville. Genre: « quel intérêt mal placé et incompréhensible M. Latour ».

Quoi? Un grand cirque, une pelouze entourée d'un grand rectangle arrondi, une place de rassemblement, une plaine ouverte entourée d’arbres centenaires ne constitue pas un sujet d’intérêt pour des architectes du paysage? 

Je sais pas quoi dire!

Mais c’est comme ça! Ce sont des pros. Moi pas.


(bruit de scie à chaîne)



Quelques-uns de mes billets sur ces peupliers:







Bon samedi!