vendredi 4 juin 2010

Vendredi pour le samedi


Ma montagne ressemble-t-elle à la vôtre? Quel beau matin!

Je ne serai pas là demain, je m’en vais à mon camp avancé dans les Laurentides. Alors je vous laisse un billet fait le vendredi pour votre samedi. Billet pour lequel je n’ai pas le temps de compléter la recherche et surtout l’identification des espèces trouvées au Champ des Possibles. Mais ça sera pas la première fois que je bâcle un peu!




Urtica dioica sur le trottoir, broutée par les chenilles du papillon Vulcain

Depuis que Carl Boileau m’a fait connaître le papillon Vulcain je porte une attention spéciale à toute plante d’ortie que je croise. J’ai même ramené un plant et des chenilles chez moi dans l’espoir de faire une documentation photographique de la métamorphose. Souhaitez-moi bonne chance!

Voyez son billet: Le Vulcain: pour un insecte emblématique à Montréal

Hier, alors que je faisais une autre visite de ruelle avec les enfants du quartier, les quelques petites plantes d’orties aperçues lundi hébergeaient maintenant des chenilles. Au grand plaisir des enfants qui avaient été jusqu’à là assez difficiles à intéresser à quoique ce soit. Dans ce deuxième groupe encore pas mal d’enfants connaissaient l’ortie. Ils ajouteront maintenant à leurs notions botaniques une note écologique sur la relation avec le papillon vulcain.



Les trois “houblon-tipis” ou “hops-teepees” au Champ des Possibles

J’allais prendre des feuilles des différents peupliers au Champ des Possibles. Je veux élucider (si possible...) la question des différentes espèces ou hybrides qu’on semble y trouver. Mais en arrivant j’ai décidé plutôt d’aller voir la ruche d’abeilles et la nurserie d’arbres. Une autre fois pour les peupliers!




Futures plantations en état larvaire




La ruche qui donnera du Miel de Mile End

Le côté ouest du Champ est limité par les grands immeubles et l’ombre y est profonde tout l’après-midi. Au pied des immeubles il y a cette association entre l’antrisque des bois et la renoncule âcre. Depuis quelques années cette combinaison particulière se maintient et semble exclure assez efficacement les autres espèces. Comme un jardin qui se maintient selon un plan obscur ou inconnu en tout cas!




Le discret jardin sans jardinier. Comment conserver cette association singulière?



Comme la carotte, l’anthrisque (toutes deux de la famille des Apiacées) attire les diptères (les mouches). Mais pas les abeilles à miel!



Alleluyah! Allah! Ah! Mes sacrées barniques!

Quelle misère j’ai perdu mes lunettes dans le jardin d’anthrisque! À moins que ce soit quand j’ai photographié les coccinelles-taxi. Chercher ses lunettes sans lunettes! Merdre! À tâton, à quatre pattes... voilà mon budget qui fout le camp! Bon je me fais une raison, on peut en trouver pas cher à la pharmacie... je me fais à l’idée et j’abandonne la recherche. Alors je retourne à mon matériel... et sur le bord du sentier dans l'herbe courte... AH! Quel soulagement! Les voilà! Je vais aller me chercher une courroie...




Apis mellifera (abeille à miel),  Coccinella septempunctata (coccinelle à sept points) et un Bombus (bourdons)



Un couple de coccinelles-taxis (Propylea quatuordecimpunctata, espèce eurasienne ) un papillon du genre Celastrina? et une autre coccinelle non-identifiée.


Voilà! Le trèfle est en généreuse floraison et j'ai aperçu deux autres espèces de Bombus et un  grand papillon à queue que je ne connais pas. Une rapide tournée au Champ et quelques espèces supplémentaires à s'ajoutent à la liste déjà dressée. 

Bon weekend à tous!



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